Nous connaissons les difficultés rencontrées par les TPE et les PME et nous savons que les petits patrons qui mènent admirablement leur entreprise ont des problèmes de trésorerie. Nous le savons, mais aujourd’hui, les carnets de commandes sont vides, madame Iborra. Pourquoi ? Parce que ces entreprises sont cannibalisées par les grands groupes. Un exemple : celui du secteur des travaux publics où les grands groupes capitalistes cannibalisent complètement les marchés et mettent ces entreprises petites et moyennes en difficulté.
J’ai dit que nous étions pour la propriété privée, mais au-dessus, nous mettons la défense des droits des salariés – c’est une règle à laquelle nous sommes très attachés – et l’universalité des droits des salariés. Nous ne voulons pas d’un code du travail déstructuré, dont le pilier central serait brisé, ce qui mettrait les salariés en difficulté.
Je tenais à faire cette mise au point. Nous n’avons pas à être caricaturés ainsi, nous sommes des gens réalistes. Parmi nous, il y a des maires – j’en fais partie –, et nous rencontrons tous les jours des chefs d’entreprise en difficulté qui viennent nous voir. Je puis vous assurer que nous faisons en sorte qu’ils puissent s’en sortir et aider leurs salariés.
Mais aujourd’hui, il faut absolument que les droits des salariés soient préservés dans les TPE et étendus.