Intervention de Christophe Sirugue

Séance en hémicycle du 9 mai 2016 à 16h00
Nouvelles libertés et nouvelles protections pour les entreprises et les actif-ve-s — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Sirugue, rapporteur :

Jusqu’à preuve du contraire, j’ai écouté tout le monde : j’aimerais bien pouvoir à mon tour développer mon argumentation, même si j’entends les éléments avancés par les uns et par les autres.

Si nous partageons le même constat, je ne comprends pas que vous vouliez nous proposer des outils qui ne sont plus adaptés à la réalité du monde du travail. Voilà le problème de fond ! Il ne s’agit pas de s’envoyer des reproches à la figure sur le thème : « Qui est le plus ou le moins protecteur ? », mais de comprendre que le monde du travail a changé. Si vous n’intégrez pas cet élément, si vous ne trouvez pas les outils permettant de réguler, alors vous vous heurterez à un problème.

Aujourd’hui, notre débat doit porter sur ce que nous laissons à l’accord d’entreprise. Certains de nos collègues ont proposé une option au cours de nos échanges : il faut favoriser les accords d’entreprise tout en excluant certains éléments du champ de ces accords. On peut imaginer, par exemple, d’en exclure les heures supplémentaires – cela peut être une proposition.

Le problème est que, si vous sortez des éléments de la négociation, alors celle-ci se concentrera sur quelques sujets, qui ne sont pas forcément ceux attendus par les salariés et par les travailleurs de ce pays.

J’en reviens à la question des heures supplémentaires – sans m’attarder sur la défiscalisation, car je pense que nous avons bien fait ; je n’ai pas d’états d’âme sur ce sujet !

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion