Pour répondre à M. Myard, j'estime qu'on est au coeur d'une certaine désinformation et je souhaite que la situation soit claire.
C'est un débat qui a aussi lieu en Allemagne. Mais il ne faut pas tout additionner, y compris des choses sans rapport les unes avec les autres, pour conclure qu'on demandera aux peuples européens des centaines de milliards pour faire face à la solidarité financière.
En réalité, la France s'est engagée uniquement dans des garanties d'emprunt envers la Grèce et le Fonds européen de stabilité financière. Ce sont des garanties d'emprunt qui nous font gagner de l'argent car, dans un premier temps, on a prêté de l'argent à la Grèce avec un taux d'intérêt de 5 %, ce qui n'est pas synonyme de gaspillage.