Est-il normal d’entendre, hier matin, sur une grande radio, un responsable socialiste rappeler aux députés de votre majorité qu’ils tiraient leur légitimité non pas du suffrage universel mais du Président de la République, et qu’ils feraient bien de s’en souvenir ?
C’est dire le peu de considération que vous accordez aux représentants du peuple français, relégués au rang d’arrière-garde aux ordres d’un monarque auquel ils devraient allégeance et reconnaissance.
Monsieur le Premier ministre, aujourd’hui vous ne gouvernez pas la France. Vous gouvernez le psychodrame du parti socialiste.