Monsieur le garde des sceaux, devant des élèves de l’École nationale d’administration pénitentiaire, sans prévenir la préfète du département, sans prévenir le président du conseil départemental, également sénateur, sans prévenir le député de la circonscription, sans prévenir le président de la communauté de communes, sans prévenir les maires, vous avez annoncé la fermeture brutale de la centrale de Clairvaux.
Monsieur le ministre, Clairvaux, c’est plus qu’une centrale : c’est tout un symbole, c’est toute l’histoire de l’administration pénitentiaire. Monsieur le ministre, à Clairvaux, depuis des générations, ce sont les surveillants de l’administration pénitentiaire, de grands professionnels, qui travaillent et qui appliquent, comme ne le font pas d’autres centrales, tout le règlement de l’administration pénitentiaire, et rien que le règlement de l’administration pénitentiaire.
Monsieur le ministre, au moment où tout le monde parle du terrorisme et de l’islamisme radical en prison, financé par les pétrodollars présents dans cette enceinte,