Monsieur le député, la dureté de votre question veut sans doute traduire les inquiétudes des personnels de cet établissement. C’est donc à ces interrogations que je vais répondre. La décision de fermer cet établissement n’est ni une foucade ni un acte irréfléchi. Cela procède d’un travail qui a été conduit depuis plus de dix ans par l’administration pénitentiaire, au regard des difficultés que cumule cet établissement – car tel est bien le problème particulier de Clairvaux.
Je ne conteste pas la place particulière qu’occupe cet établissement dans la mémoire pénitentiaire, et que chacun connaît, ni la qualité des personnels qui y servent ; je constate simplement qu’à Clairvaux, nous accumulons les difficultés.