Comme l'ensemble des députés de mon groupe, je soutiendrai ce texte, qui est l'aboutissement de l'accord de Paris. En tant que pays hôte, la France a la responsabilité morale de montrer la voie aux autres vers une transition écologique ambitieuse. Malheureusement, cet accord n'est pas contraignant. Dès lors, comment s'assurer que les pays signataires respecteront leurs engagements ?
En outre, le prochain cycle de renégociation obligatoire est prévu pour 2025, ce qui semble trop tardif, notamment aux yeux des ONG. Nous devons continuer à alerter sur l'urgence de mettre en place des mesures plus concrètes, mais surtout d'aider les pays en développement ou les pays moins développés économiquement à réussir leur transition. Cela peut se faire à travers des initiatives fortes.
L'accord de Paris ne doit pas se cantonner à une fonction de symbole, il doit être surtout le socle de politiques ambitieuses permettant d'atteindre les engagements pris en décembre dernier.