L'accord de Paris est en effet un moment historique qui dépasse par son ampleur les engagements de Rio et de Kyoto. C'est à l'honneur de la France d'avoir accueilli la conférence, mais plus encore d'avoir été la cheville ouvrière de cette laborieuse, mais précieuse, signature d'un accord unanime.
Mais, après le soulagement et le plaisir de cet aboutissement décisif, il faut aujourd'hui se préoccuper du service après-vente et notre ministre, assurant la présidence de la COP21, ne ménage pas sa peine pour obtenir les ratifications dans les meilleurs délais et les conditions optimales. Ma première question porte sur le calendrier : au-delà des 55 pays signataires, les plus importants, à quelle échéance pouvons-nous espérer une ratification complète et unanime ?
Pour l'étape suivante, la mise en oeuvre et le respect des engagements, comment envisagez-vous la suite en ce qui concerne la gouvernance à long terme, sachant qu'elle devrait permettre d'assurer le suivi des engagements de chacun et en garantir la mise en oeuvre ?