Deux points m'interpellent. Premièrement, même si la responsabilité du Gouvernement n'est que faible à ce sujet, l'accord de Paris apparaît plutôt comme une accumulation d'engagements sans effet contraignant, une somme de volontés unilatérales plutôt qu'un accord multilatéral.
À son propos, je pourrais rappeler la phrase de Jacques Bainville au sujet du traité de Versailles, « trop dur dans ce qu'il a de mou et trop mou dans ce qu'il a de dur » (Murmures divers). En France, dans la perspective de sa future mise en oeuvre, nous avons adopté une loi sur l'efficacité énergétique qui n'est qu'une mascarade (Murmures), puisque ses objectifs sont totalement irréalistes et puisqu'elle désorganise notre stratégie énergétique, la situation de notre secteur nucléaire s'aggravant sous l'effet de signaux contradictoires.
C'est pourquoi je m'abstiendrai sur un mauvais compromis qui nous coûte très cher.