Jean-Marc Ayrault avait, quant à lui, maintenu la cohésion de sa majorité ; de fait, sous la Ve République, c’est ce que l’on demande à un Premier ministre.
La réalité politique de la France, monsieur le Premier ministre, c’est que vous ne tenez plus rien. Je vous rappelle qu’à peine devenu chef du Gouvernement, après la défaite historique des socialistes aux élections municipales, vous avez creusé un fossé entre vous et votre majorité parlementaire. Ce fossé ne se comblera plus. Chers collègues de gauche, vous êtes arrivés ici 340 en juin 2012, après la victoire électorale de François Hollande, qui sonne d’ailleurs chaque jour davantage comme un malentendu. Aujourd’hui, combien êtes-vous ?