Aujourd’hui vous gagnerez un peu de temps pour vous-même, pour vos ministres et vos députés socialistes qui redoutent par-dessus tout d’affronter leurs électeurs. N’ayez crainte, ce moment viendra ; ce sera dans un an. Préparez-vous à la force de la vague qui vous submergera, elle sera à la mesure de la déception de vos électeurs et de l’écoeurement des Français. Vous ne serez plus qu’une poignée sur ces bancs, comme vous l’êtes cet après-midi.