Nous agissons pour que cette décentralisation du dialogue social s’accompagne des garanties nécessaires.
La première garantie, c’est que ces nouvelles souplesses accordées aux entreprises ne pourront être déclenchées que par des accords. Et pour renforcer la légitimité de ceux-ci, la loi consacre le principe majoritaire. C’est d’ailleurs une vieille idée de la CGT, monsieur Chassaigne. Qui peut sérieusement soutenir qu’un accord signé par des organisations syndicales représentant plus de 50 % des salariés serait une voie vers le dumping social ? C’est tout simplement travestir la réalité.