Il y a tout un sujet autour des aidants, en particulier. La formation des professionnels doit également être adaptée, notamment dans la dimension « qualité et sécurité des soins » où l'on rencontre aussi des dysfonctionnements : par exemple des personnels qui ne se lavent pas les mains – chose que l'on peut retrouver à l'hôpital, bien sûr. La formation des professionnels doit être spécifique pour ceux qui se rendent à domicile.
On doit ensuite s'intéresser à l'articulation entre l'HAD et les soins de ville. Dans les objectifs que vous nous avez présentés – que nous n'avons pas atteint pour l'instant puisque nous sommes à 0,6 % –, nous souhaitons mettre les soins de ville en avant. Mais pourront-ils suivre ? On touche là au sujet des territoires en tension et des déserts médicaux où il n'y a pas de médecins disponibles pour faire les visites à domicile. Globalement d'ailleurs, le nombre des visites à domicile a tendance à se réduire ; on peut se demander à ce propos si la rémunération de la visite à domicile est suffisante.