Je l'ai pris avec le sourire… Diminuer le risque nosocomial est important. Car il permet de limiter le coût direct de l'hospitalisation en réduisant à la fois la durée de celle-ci, mais aussi le risque nosocomial et les coûts qu'il engendre.
Il faudra sûrement discuter de la porosité entre les deux secteurs et de leur complémentarité, et de la continuité des soins entre les SSIAD, l'HAD et les prestataires de services privés qui interviennent sans apporter la même sécurité – le plus souvent, il n'y a pas de compétence médicale et la présence du médecin traitant est rare, au moins au moment du montage du projet, ce qui est assez préjudiciable.
Comme on l'a fait remarquer, la taille des structures d'HAD est très variable, entre les grosses organisations comme Santé-Service et les HAD montées à partir d'un établissement hospitalier ou, éventuellement, d'un centre hospitalier. Il est d'ailleurs probable que les groupements hospitaliers de territoire (GHT) auront la tentation, ou le besoin, d'organiser une HAD – en coopération, bien sûr, avec les praticiens libéraux. Ce sera l'occasion de faire tomber les murs pour mieux discuter du parcours du patient aux différentes étapes de sa maladie, ainsi que de la prise en charge des maladies chroniques.