Je reprendrai en partie les propos qui ont déjà été développés.
L'HAD fait partie des outils qui permettent de rapprocher l'hôpital des patients. En psychiatrie, nous avons voulu développer de tels outils, mais ceux-ci se sont rapidement bloqués en raison de problèmes de financement. Pour autant, d'autres formes d'équipes mobiles de soins à domicile sont appelées à se développer.
Je voudrais m'arrêter sur la notion d'équipe. Notre collègue a insisté à juste titre sur la nécessaire coordination des médecins et sur l'importance de la place des médecins traitants, avant, pendant et après l'HAD. Une HAD, c'est une équipe de différents professionnels qui accompagnent les patients. Dans notre spécialité, c'est tout à fait essentiel.
Comme l'a fait remarquer notre collègue, les orientations se font à partir de l'hôpital. Pour nous, c'est très clair : c'est bien à l'hôpital de le faire. Cela correspond tout à fait à notre point de vue.
L'HAD est le lieu où l'on pourrait inventer de nouvelles formes d'articulation entre l'ambulatoire et l'hospitalisation, en phase avec les réseaux de soins dont la place est très importante, et d'autres partenaires – sociaux, EHPAD, etc. Cela suppose de le prendre en compte au moment de la formation, et donc de faire évoluer de façon conjointe la culture des uns et des autres.