J'ai dit tout à l'heure que l'on avait besoin d'un peu de souplesse, de matériel et des médicaments nécessaires. En fin de vie du patient, lorsque la famille se rend compte de ce que c'est que de mourir à domicile, il faut qu'elle soit solide. Quant au médecin généraliste, il devient bricoleur et finit par apprendre le métier d'ergothérapeute « sur le tas » : il sait qu'une personne d'une certaine corpulence va avoir du mal à passer, qu'il va falloir enlever les portes pour pouvoir utiliser le fauteuil roulant, etc.
Si nous étions prévenus un peu en avance que le malade va revenir à son domicile, ce serait bien. Bien souvent, on découvre qu'il arrive en HAD alors que tout est installé. On est censé nous demander notre avis avant. Or on ne le fait jamais.