Intervention de Laurence Abeille

Réunion du 28 avril 2016 à 9h00
Commission d'enquête sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Abeille :

Monsieur le maire, vous avez dit que vous n'alliez jamais à l'abattoir et que vous ne supportiez pas le sang. Dans la mesure où l'abattoir d'Alès est en régie, je trouve surprenant que le maire d'une commune n'entre pas dans un établissement qui fait l'objet de si gros investissements…

Quel est le nom du cabinet spécialisé dans la protection animale ? Intervient-il dans d'autres abattoirs ? Est-il seulement affecté au vôtre ? Y a-t-il un lien entre le travail de ce cabinet et les sacrificateurs ?

Considérez-vous que le contrôle de l'État est suffisant ?

Vous dites que l'abattoir ne pourrait pas se maintenir financièrement sans l'abattage sans étourdissement, qui représente 50 % des commandes. Est-ce à dire qu'il n'y aurait pas suffisamment d'élevage dans le secteur pour vous fournir des animaux pour l'abattage ?

J'aimerais enfin avoir des précisions sur le turn over des personnels et leur formation. Vous nous avez dit que vous recrutiez parmi des gens qui avaient un CAP de boucher. Or on manque actuellement de bouchers partout en France ; il est donc assez surprenant que des gens possédant un CAP de boucher viennent travailler à l'abattoir. Est-ce parce qu'ils ne parviennent pas à trouver de l'emploi dans leur métier ? Avez-vous discuté, notamment avec le directeur de l'abattoir, sur la formation du personnel ?

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