Sur les bovins, on utilise le pistolet d'abattage par broche ; sur les ovins, l'électronarcose ; et sur les porcs, le CO2.
Nous sommes un abattoir communal, pas un abattoir privé ; nous n'avons pas besoin d'imposer de grosses cadences. On ne fait pas d'heures supplémentaires. On est même plutôt en deçà.
Pour ce qui est des rotations du personnel, en dehors des cas de maladie et de quelques incidents qui ont pu donner lieu à licenciement, les salariés ne nous quittent pas avant longtemps. La grande majorité travaille longtemps chez nous.
Peut-on refuser un sacrificateur ? Oui, s'il n'est pas compétent dans son travail. Cela étant on ne maîtrise pas la certification de l'abattage rituel : si le sacrificateur refuse de déclarer l'abattage rituel, il est maître chez lui. En d'autres termes, il est seul juge de l'appellation halal. Dans ce domaine, nous n'avons pas la main.