Intervention de Michel Etchebest…

Réunion du 28 avril 2016 à 11h00
Commission d'enquête sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français

Michel Etchebest… :

mais le directeur n'est pas là pour s'en apercevoir.

Par conséquent, je plaide pour une certification qualité, comme dans l'industrie, intégrant les aspects de bien-être animal, de respect sanitaire, les temps de formation annuelle, la polyvalence, les actions correctives des événements non conformes, etc. Bref, un système qui s'autorégulerait, consistant à écrire ce qu'on va faire et à faire ce qu'on a dit en le démontrant. Je serais prêt à discuter avec la DDPP 64 pour faire de Mauléon un abattoir pilote doté d'une telle certification – car le « bio », le Label Rouge et autres signes officiels de qualité concernent la partie amont, c'est-à-dire l'élevage, et non la partie aval, la transformation. L'installation d'une vidéosurveillance impliquerait pour M. Clemente, ou son successeur à partir du 14 juin, de visionner les images de quatre heures du matin à six heures du soir, heure à laquelle peut se tenir un conseil d'administration, quand ce n'est pas le président qui viendra le voir pour discuter gestion commerciale : le directeur ne pourra pas travailler vingt heures par jour ! Ainsi, la notion de responsabilisation est importante : elle existe, mais tout système humain peut dériver – comme dans n'importe quel système où l'humain est présent. Une machine, cela fonctionne ou cela s'arrête ; l'humain, ce n'est pas pareil.

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