Je ne sais, monsieur le ministre, si ce sont vos origines méridionales ou votre appartenance au parti radical qui vous donnent cet optimisme ; mais il faut une bonne dose de courage pour imaginer une évolution positive de la ruralité. Celle-ci, cela a été dit, souffre, et le vote extrême aux élections en est un indicateur terrifiant.
Les dotations ont baissé de façon très brutale ; pour la ville de Dole et son agglomération, cela représente une perte de 3 millions d'euros entre 2013 et 2016. Il est impossible d'assurer les mêmes services qu'auparavant.
Vous avez dressé une liste de mesures intéressantes, mais qui souvent ne font que reprendre des politiques déjà existantes, et presque toujours avec des crédits en baisse. Le fonds de soutien à l'investissement, doté d'un milliard d'euros, est une très bonne chose, et notamment les fonds spécifiquement destinés aux centres-bourgs. Cela répond à une vraie attente. Pensez-vous pouvoir abonder ce fonds une nouvelle fois en 2016 ?