Cet optimisme bon teint ne convaincra personne car, pendant que le chef de l’État repart en campagne, un climat quasi insurrectionnel s’est installé dans de nombreuses villes de France. Affrontements physiques, dégradations de lieux publics et de commerces, utilisation de projectiles, voire d’explosifs, des villes comme Rennes et Nantes sont devenues le théâtre de violences urbaines incontrôlées.
Pris en otage, les habitants sont épuisés par ce désordre. Les commerçants ne peuvent plus exercer leur métier tandis que les forces de l’ordre sont prises à partie par des bandes d’extrême-gauche aux méthodes ultra-violentes.
Six mois après les attentats et alors que le pays est toujours en état d’urgence, ce mépris affiché à l’égard des forces de l’ordre est insupportable.
Monsieur le Premier ministre, depuis plusieurs semaines, nous vous alertons sur cette situation délétère et les mesures d’urgence qu’elle impose. Pourtant, la chienlit s’installe. L’heure est non plus à la communication, mais à l’action.
Le 12/04/2017 à 15:41, nap.mout a dit :
La Bretagne d'une part, est le lieu d'une longue tradition anarcho-syndicaliste ; les mobilisations sont donc assez virulentes, à cumuler avec le refus de la citoyenneté passive caractéristique de cette région. D'autre part, la Bretagne fait partie des régions ou le candidat Hollande a enregistré le plus de votes favorables en 2012. C'est donc là en toute logique que la déception a été la plus forte dont le paroxysme fût les manifestations contre la 'loi travail'.
Le 18/05/2016 à 08:48, laïc a dit :
"des villes comme Rennes et Nantes sont devenues le théâtre de violences urbaines incontrôlées."
Pourquoi est-ce particulièrement dans ces deux villes bretonnes que la rébellion est la plus vive ? Voilà une question sociologique intéressante à méditer...
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