Alors que certains mots sont prononcés – j’ai même entendu parler, il y a un instant, de chienlit –, alors que s’expriment de la violence et de la radicalité dans notre société, chacun a sa part de responsabilité. Dans les mots parfois utilisés contre le texte de loi défendu par Myriam El Khomri, dans les tracts contre les forces de l’ordre, dans cette volonté de faire reculer le Gouvernement sur ce texte qui nous paraît indispensable, utile pour les entreprises comme pour les salariés, je veux appeler chacun à la responsabilité.
Tout mot, tout acte, tout écrit qui remet en cause les principes mêmes de la République, y compris un article de la Constitution, et l’action du Gouvernement peut faire déraper le pays, et j’en appelle donc chacun et chacune à la responsabilité.