Intervention de Martine Lignières-Cassou

Séance en hémicycle du 17 mai 2016 à 15h00
Ratification de l'accord de paris — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Lignières-Cassou :

Selon l’ONU, en cas de catastrophe naturelle – on l’a vu, en Thaïlande, lors du tsunami de 2004 –, les femmes courent quatorze fois plus de risques de mourir que les hommes, parce qu’elles ne sont pas ciblées en priorité dans les programmes d’alerte, qu’elles ne savent pas nager ou qu’elles se préoccupent d’abord de mettre leur famille à l’abri. En outre, nous savons que, dans les zones sinistrées, l’accès aux soins et à la contraception est des plus difficiles.

L’accord de Paris dispose d’abord, dans son préambule, que les pays signataires devraient, lorsqu’ils adoptent des mesures pour lutter contre le changement climatique, prendre en considération leurs obligations au regard de« l’égalité des sexes » et de « l’autonomisation des femmes ». Puis l’article 7 reconnaît que « l’action pour l’adaptation devrait suivre une démarche […] sensible à l’égalité des sexes ». Enfin, l’article 11 préconise que le renforcement des capacités soit « un processus efficace, itératif, participatif, transversal et sensible à l’égalité des sexes ».

Dans l’étude d’impact du projet de loi que vous nous présentez, madame la ministre, vos services analysent cet accord comme étant de nature à favoriser la parité car l’expression utilisée est l’« égalité des sexes » et non plus, comme cela fut longtemps le cas, l’« équilibre entre les sexes ».

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