Intervention de Jean Lassalle

Séance en hémicycle du 17 mai 2016 à 15h00
Ratification de l'accord de paris — Article unique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

Bien sûr, les femmes aussi ! Ces rencontres, je crois, porteront bientôt leurs fruits.

Pour le reste, il faudra malheureusement attendre encore longtemps, à moins que la France ne prenne une grande initiative. Mais, pour cela, il ne faut pas avoir peur de contourner le lobby pétrolier – j’ignore comment il faudrait procéder –, aujourd’hui maître de tout, à commencer par la finance, de même que le lobby nucléaire, car ce sont eux qui bloquent tout. On sait aujourd’hui que le soleil et le mouvement des marées pourraient très facilement faire basculer totalement notre pays et le monde entier, qui nous suivrait, dans de nouvelles formes d’énergies renouvelables.

En attendant cet accord n’entrera en vigueur que lorsque cinquante-cinq pays représentant au moins 55 % des émissions de gaz à effet de serre auront signé de concert.

Et n’oublions pas ce fameux TAFTA, qui entraînera, par les transports qu’il occasionnera, 8 % d’émissions mondiales supplémentaires.

Heureusement, Nicolas Hulot, largement financé par les pires pollueurs du CAC 40 et du monde entier, fera bientôt son apparition dans la campagne présidentielle pour venir mettre la barre tellement haut que cela effraiera, pour une bonne décennie, tous ceux qui étaient animés des meilleures intentions.

Mais cela n’enlève rien à votre mérite, madame la ministre. Si nous voulons vraiment faire quelque chose, c’est la France qui, une fois de plus, doit prendre l’initiative et s’y mettre. Nous pouvons, par exemple, agir tout de suite avec le continent africain.

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