Nous sommes dans un moment particulier et il est regrettable que ce gouvernement et ceux qui l'ont précédé n'en aient pas pris toute la mesure.
Il y a, dans le travail, de gros enjeux en termes de qualité. Certains parlent de compétitivité, mais la compétitivité se travaille aussi en termes de qualité. Dans le même temps, il y a une explosion des arrêts longue maladie et des petits arrêts de travail. Du coup, il y a une prise de conscience très forte de la prévoyance, dans la mesure où elle ne peut plus payer. Comme on ne peut pas continuer à augmenter les cotisations et qu'on ne peut pas non plus réduire les pensions, les organismes de prévoyance vont être au taquet.
Une réflexion est en cours sur le retour aux formes originelles du mouvement mutualiste et de la prévoyance, concernant le risque.
Aujourd'hui, notre objectif, dans le cadre du paritarisme, est de travailler ensemble. Nous n'allons pas monter notre petite usine « Sécu » contre l'usine des complémentaires. Nous réfléchissons à la façon dont nous allons travailler ensemble pour analyser le risque et agir en la matière.
Pour moi, ce n'est pas un problème si c'est AG2R qui intervient, pourvu qu'on intervienne. Et si nous devons intervenir, avec la « Sécu », sur une partie du risque et que Malakoff intervienne sur une autre partie du risque ou que Malakoff mette en oeuvre un plan, je suis d'accord. C'est peut-être cela aussi, le paritarisme, parce que, dans les caisses de prévoyance, il y a aussi du paritarisme.