La modernisation de l'assurance vieillesse passe par des schémas directeurs informatiques robustes et le développement de la politique interrégimes, notamment dans le cadre de l'Union retraite. Le conseil approuve les comptes combinés de l'établissement, le rapport de l'agent comptable, etc.
Évidemment, toutes ces dépenses sont alimentées par un fonds national : c'est un prélèvement sur les cotisations payées par les salariés et les employeurs.
La branche vieillesse est la seule branche encore financée très majoritairement par des cotisations. 65 % du financement de la branche vieillesse est assis sur des cotisations. Si l'on prend en considération les revenus autres, par exemple la contribution sociale généralisée (CSG), et que l'on extrait du volume global la CSG assise sur les revenus du travail, on arrive à 85 %. 85 % de la branche vieillesse est financée par des prélèvements sur le travail. Nous sommes la branche de la Sécurité sociale la plus légitime, au sens étymologique ancien du terme. Cela justifie donc pleinement la présence des partenaires sociaux à la table du conseil d'administration, ce que certaines organisations, dont la mienne, appellent la gestion du salaire différé.