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Les partenaires sociaux sont porteurs à des degrés divers de revendications pour améliorer la prise en charge de la perte d'autonomie. Derrière cela, il y a le reste à charge pour les personnes âgées en établissements.
Le conseil d'administration de la CNAV est un peu en dehors de ce débat puisque cela ne relève pas de nos prérogatives.
La loi nous a confié l'action sociale en faveur des personnes âgées autonomes, c'est-à-dire de groupe iso ressource 5 (GIR 5) maximum. Dès qu'une personne est classée en GIR 4, c'est-à-dire qu'elle a une petite perte d'autonomie, elle relève de la responsabilité du conseil départemental. Dès lors, nous n'avons plus le droit d'intervenir. Notre politique c'est donc la prévention, l'adaptation de la société au vieillissement et la préservation de l'autonomie des personnes âgées. Quand un salarié quitte son activité professionnelle, on a la capacité de repérer, à travers les rapprochements que l'on peut faire avec l'assurance maladie, s'il est en situation de fragilité. Il y a des gens qui partent en retraite cassés tandis que d'autres sont très dynamiques et vaillants. Tout le monde n'a pas exercé la même activité professionnelle et tout le monde n'a pas eu la même hygiène de vie. Ces facteurs font que tous les individus n'arrivent pas à l'âge de la retraite dans la même situation physique et physiologique.
Notre mission consiste à accompagner les personnes dans leur vieillissement pour qu'il soit le plus harmonieux et le plus autonome possible à travers un certain nombre d'initiatives, d'informations, d'ateliers collectifs sur le bien vivre, la nutrition, l'activité physique, la mémoire, etc. Et lorsque la situation se dégrade, on peut éventuellement intervenir pour améliorer, adapter le logement de la personne à son vieillissement. Et le jour où elle perd l'autonomie, c'est le département qui prend la relève. Plus nous sommes efficaces, moins le département a de charges d'APA.