Non, nous parlons bien des oeufs : en supermarché, la vente d'oeufs de poules élevées hors cage est passée de 20 % à 50 % depuis la mise en place du nouvel étiquetage indiquant le mode d'élevage. Cet exemple justifie le souhait des associations que les consommateurs puissent connaître le mode d'abattage des animaux car, une fois informé, le consommateur fait de lui-même le choix du bien-être animal. Il s'agit d'un mécanisme de marché, qui ne révolutionne pas les choses du jour au lendemain, mais accompagne progressivement l'évolution des pratiques, de l'éleveur au consommateur.
Nous estimons évidemment que l'étourdissement préalable est une condition indispensable au bien-être animal.
Si les grands abattoirs sont effectivement dotés de cahiers des charges détaillant les modes opératoires, ce qui suppose en principe une plus grande exigence de qualité, des anomalies y sont régulièrement constatées en raison des cadences élevées d'abattage, en particulier en ce qui concerne les volailles.