Si je suis favorable à l'établissement d'une norme universelle, je ne crois pas très judicieux d'établir un « guide Michelin » des abattoirs et de faire figurer ce classement sur les étiquettes des viandes : si l'on procédait ainsi, les établissements les moins cotés seraient rapidement rejetés par les consommateurs et rayés de la carte, ce qui n'est certainement pas ce à quoi nous voulons aboutir.
J'ai lu sur Internet que « l'islam qui refuse l'étourdissement préalable de l'animal contrevient donc à la déclaration universelle des droits de l'animal laquelle précise notamment que "si la mise à mort d'un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d'angoisse" ». Si la Déclaration universelle des droits de l'animal, qui date de 1978, n'a aucune portée législative ou réglementaire, ne pourrait-elle servir de base à l'établissement d'une réglementation dont nous sommes nombreux à souhaiter la mise en oeuvre ?
Les différents lanceurs d'alerte dénoncent depuis longtemps des situations inacceptables, mais peinent à se faire entendre. À votre avis, que devraient-ils changer à leur stratégie de communication pour que l'opinion publique prenne pleinement conscience des problèmes que pose l'abattage ?