Je souhaite également vous interroger, monsieur le ministre, sur l'après-26 juillet, mais de façon générale. Nos concitoyens associent les dispositions que nous prenons à la réalité qu'ils ressentent d'un risque terroriste persistant, peut-être imminent. Ils comprendront, compte tenu du risque aggravé que constituent les deux événements dont nous avons parlé, que nous prolongions aujourd'hui l'état d'urgence, mais ils ne manqueront pas de s'interroger sur la période qui suivra. Ils risquent de se demander si leur sécurité pourra être assurée sans l'état d'urgence, et vous aurez donc à expliquer que l'absence des capacités supplémentaires permises par celui-ci n'empêchera pas l'État de continuer à protéger les Français. Avez-vous déjà à l'esprit le message par lequel le Gouvernement expliquera que la prolongation indéfinie de l'état d'urgence n'est pas possible, mais que sa fin ne signifie pas pour autant l'abandon par l'État de ses responsabilités à l'égard du risque terroriste, qui ne disparaîtra pas le 27 juillet au matin ?