…sans à aucun moment sortir son arme ou même y toucher.
Lorsque je l’ai vu hier soir, il m’a dit l’avoir fait pour des raisons qui tenaient à la formation qui lui avait été donnée, aux principes républicains auxquels il est attaché et à la volonté d’exemplarité qui est la sienne, comme policier, face à des violences qui sont autant de provocations destinées à engendrer d’autres violences, dont la manipulation permet ensuite de théoriser les violences policières.
Dans le contexte particulier dans lequel nous nous trouvons, il n’y a qu’une attitude à avoir – et quel que soit le contexte, elle sera la mienne – : la sagesse plutôt que l’outrance ; le respect du droit plutôt que la démagogie ; la protection des forces de l’ordre, exemplaires et magnifiques dans leurs missions, parce qu’on leur doit cette gratitude plutôt que la stigmatisation ; la fermeté et la détermination les plus grandes à l’égard de ces casseurs qui ne sont que des hordes violentes et barbares et qui doivent être punis par la loi avec la plus grande rigueur. Je veux, à ce propos, adresser également mes remerciements aux préfets, aux forces de l’ordre et aux procureurs de la République qui, par leur action, permettent l’application du droit.
Enfin, je veux aussi souhaiter que, dans ce contexte particulier – je n’ai aucune naïveté et je connais les échéances –, nous puissions toujours privilégier par notre discours l’attachement, qui doit être à chaque instant le nôtre, aux valeurs et aux principes de la République, plutôt que de nous laisser aller à l’abaissement de la politique dans des polémiques qui n’ont pas lieu d’être.