Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des lois, mes chers collègues, nous voterons cette troisième prolongation de l’état d’urgence. Nous la voterons dans l’esprit de responsabilité qui a toujours caractérisé l’opposition dans cet hémicycle – car je tiens à vous le dire, monsieur le ministre : notre voix ne vous a jamais fait défaut lorsqu’il s’est agi d’affirmer l’unité nationale contre le terrorisme. Vous avez tenu tout à l’heure des propos mettant en cause l’opposition, dans ses discours et dans ses actes. Les actes, ils se jugent ici, devant la représentation nationale : aucune voix de l’opposition ne vous a fait défaut pour combattre le terrorisme. Vous ne pouvez pas en dire autant ! Il n’en était pas de même lorsque vous étiez, vous et vos amis, dans l’opposition...