Je vous fais remarquer, messieurs les députés, que les interdictions de paraître que nous avons prises ont fait l’objet de recours et qu’un certain nombre d’entre elles ont été annulées. C’est bien la preuve qu’il faut veiller constamment à la conformité au droit des dispositions que l’on arrête et que l’on ne peut pas prendre de risque. Monsieur Larrivé, vous me reprochez de n’avoir pas fait appel. Mais il s’agissait de référés-liberté ! On n’était donc pas au fond, et le résultat de l’appel serait intervenu à une date où l’interdiction aurait perdu tout intérêt.