Dans ce cas, c'est l'organisme lui-même qui est au service des partenaires sociaux et de ceux qui touchent les revenus de remplacement. Nous lui demandons les chiffrages sans lesquels il nous est impossible d'aborder une négociation, mais ensuite notre conseiller technique analyse l'étude des actuaires de l'UNEDIC. Le négociateur a besoin de ces éléments techniques, vérifiés, pour porter un message et pouvoir réagir vite en séance. Ainsi de la taxation des contrats courts : il faut analyser les variantes selon que l'on parle d'un contrat d'un jour ou d'un mois et pouvoir déterminer quelle dépense supplémentaire cela entraîne. Le savoir-faire technique est au sein de l'UNEDIC, mais les partenaires sociaux doivent eux-mêmes pouvoir s'appuyer sur des conseillers compétents capables d'appeler leur attention sur l'incidence des mesures proposées. Alors seulement la négociation est de qualité.