RTE, avez-vous dit, se veut un « acteur neutre et central du système électrique ». Pourtant, lors de son audition en mars dernier, le ministre de l'économie a insisté sur le fait que vous travailliez sur un projet industriel en lien avec EDF. Ce projet intègre-t-il la possibilité d'ouvrir le capital de RTE à des partenaires privés ? Quel est votre avis à ce sujet et comment voyez-vous l'avenir ? Confirmez-vous, comme ancien président de notre commission, qu'une telle ouverture nécessiterait de modifier la loi ? Ne craignez-vous pas de tenir lieu de variable d'ajustement pour résorber au plus vite l'endettement d'EDF ?
Lors de la même audition, M. Emmanuel Macron a déclaré : « il n'y a plus de synergie entre EDF et RTE, en raison des barrières qui existent aujourd'hui entre les deux groupes sur le plan opérationnel, sur le plan des ressources humaines ou sur le plan des investissements ». Confirmez-vous ce constat inquiétant ?