Ce que vous dites est très important. Il est sûr que si du jour au lendemain, on créait un UNÉDIC de la formation, nous serions confrontés aux risques que vous évoquez. La vigilance s'impose.
Toutefois, nous pouvons tous regretter que pour faire valoir certains droits, comme les droits à la retraite, il faille interroger dix-huit organismes différents et se livrer à des calculs d'une complexité extrême pour déterminer le montant auquel on peut prétendre et savoir qui paie quoi. Nous devons tendre en permanence vers la simplification et mettre en place des garde-fous.
Quelles méthodes, selon vous, pourraient guider la réflexion sur ces évolutions ? Les partenaires sociaux ont-ils prévu dans leur agenda une nouvelle négociation comparable à celle de 2012 ? Est-il envisagé d'aborder ensemble toutes les problématiques relatives aux parcours professionnels ?