Avant la diffusion des trois vidéos, des maltraitances aux animaux dénoncées par les associations n'ont pas suscité un tel intérêt. Aviez-vous eu connaissance de manquements similaires ?
Si j'en crois votre propos, vous ne pouvez pas mesurer l'impact de ces problèmes sur la consommation. Avez-vous tout de même essayé de le faire ?
Enfin, si ces questions de bien-être animal avaient été traitées convenablement, l'État et l'Europe n'auraient pas eu à s'atteler au problème, en particulier en travaillant avec votre interprofession à partir de 2013 pour aboutir deux ans plus tard à une sorte de charte sur le bien-être animal, approuvée par tous les acteurs. Certes, les éleveurs indifférents au bien-être animal représentent une minorité, mais c'est une minorité de trop. Que pouvez-vous nous dire sur cette notion de bien-être animal dans le secteur de l'élevage, mais aussi dans les secteurs du transport et de l'abattage ?