La formation actuelle des abatteurs me semble insuffisante. Elle devrait être approfondie car, dans notre pays où le chômage sévit, je pense que beaucoup de personnes vont se porter candidates pour exercer ce métier. Le bien-être humain est également un point central : égorger des bêtes toute la journée n'est pas forcément évident. Existe-t-il un suivi pour ces professionnels ? À côté de l'accompagnement technique, un accompagnement psychologique vous paraît-il nécessaire ?
Même si elles sont inacceptables, les défaillances sont humaines, et on ne peut exclure le « pétage de plombs » d'un salarié débordé par l'arrivée d'un trop grand nombre d'animaux sur la chaîne.
Enfin, faites-vous la différence entre l'abattage traditionnel et l'abattage rituel ? Qu'en est-il de la formation des sacrificateurs nommés par les mosquées ?