Le travail de notre commission d'enquête a pour objectif de faire le point sur le fonctionnement des abattoirs, mais aussi de trouver des solutions aux problèmes. Au fur et à mesure de nos auditions, des propositions émergent. Après avoir souligné l'intérêt de la formation et la nécessité d'une sanction, vous vous êtes montré beaucoup plus réservé sur le vidéo-enregistrement. Pourtant, plusieurs auditions ont montré que, face à un manque de personnel de contrôle vétérinaire sur les chaînes d'abattage, le vidéo-enregistrement permettrait non seulement de multiplier les points de contrôle, mais pourrait être utilisé à décharge en cas d'accusation. Qu'en pensez-vous ? J'entends bien l'argument de la panne de la vidéosurveillance, mais le matériel des abattoirs lui-même peut tomber en panne.
L'abattage rituel a été évoqué. Faut-il imposer l'étourdissement préalable pour limiter la souffrance de l'animal au moment de la saignée, mais aussi les risques pour les abatteurs eux-mêmes ? Quel serait l'impact d'une telle mesure ? Comment faudrait-il en contourner les effets négatifs sur le plan économique ?
Une autre idée a été avancée : l'étiquetage qui, en mettant en valeur la qualité du produit, mais aussi l'éthique au sein du circuit, permettrait de tirer les pratiques vers le haut. Qu'en pensez-vous, même si la mise en place d'un tel étiquetage pourrait poser de sérieuses difficultés sur le plan économique ?