Intervention de Dominique Langlois

Réunion du 12 mai 2016 à 9h00
Commission d'enquête sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français

Dominique Langlois, président de l'Association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes, INTERBEV :

À votre première question, ma réponse est oui. Nous devons avoir des contacts avec les ONG environnementales, à condition qu'elles ne soient pas « anti-viande ». Nous devons également dialoguer avec les associations de consommateurs ; nous l'avons fait lors de la crise de la viande de cheval, ce qui nous a permis d'être en totale adéquation avec elles. Tout cela va dans le sens de la création de notre commission enjeux sociétaux.

Pour répondre à votre seconde question, notre rôle est toujours à la frontière de celui des fédérations. Cela étant, dans le cadre des sections, nous sommes constamment en veille sur les technologies d'abattage utilisées dans les autres pays, qu'ils soient européens ou plus lointains comme l'Australie. Ce faisant, nous avons un rôle de facilitateur. Surtout, nous essayons de faire comprendre, et ce n'est pas toujours facile, la nécessité d'adapter les investissements et l'outil à la taille de l'établissement : un abattoir de petite taille peut être tout à fait opérationnel avec un investissement adapté à sa taille, alors qu'un abattoir où les montants investis ne sont pas en adéquation avec les besoins ne sera jamais rentable. D'où l'importance du programme d'investissements d'avenir, doté de 25 millions supplémentaires pour moderniser les outils d'abattagedécoupe dans le cadre du plan de soutien à l'élevage. Enfin, nous aimerions que la Banque publique d'investissement (BPI) soit davantage à nos côtés, car les prêts à 4 % qu'elle propose ne permettent pas aux entreprises de la viande d'investir.

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