Les 500 millions d'euros du suramortissement sont comptés dans les 4 milliards d'euros, chiffre que je maintiens. Vous avez probablement compté, au titre du plan d'urgence pour l'emploi, des dépenses pour 2017. Cela peut justifier certains écarts, mais je maintiens mon chiffre ; votre rapporteure générale parvient d'ailleurs, à 100 ou 200 millions d'euros près, au même résultat que moi. Évidemment, si vous comptez des dépenses pour 2017, comme je l'ai entendu en questions d'actualité, nous ne pourrons pas parvenir aux mêmes résultats.
Sur ces 4 milliards d'euros de dépenses nouvelles, 3,5 milliards d'euros concernent le budget de l'État, et nous prendrons des mesures complémentaires afin de tenir notre objectif de déficit pour 2016. Restent donc environ 2,5 milliards d'euros de dépenses nouvelles à financer par des économies avant la fin de l'exercice, mais, comme le président Carrez l'a dit au moment de la présentation du programme de stabilité devant votre commission, mesdames et messieurs les députés, « l'expérience des années précédentes montre qu'entre 4 et 4,5 milliards d'euros de crédits sur les crédits mis en réserve sont annulés chaque année ». Alors, certes, il reste à financer 2,5 milliards d'euros de dépenses, mais nous avons encore une marge de 4 à 4,5 milliards d'euros, sans parler de la contribution des autres administrations publiques. Voilà qui confirme que nous pourrons, cette année comme l'an dernier, financer les dépenses nouvelles par des économies !