Je m'arrêterai sur la contribution du ministère des affaires étrangères. Dans le cadre du programme 151 Français à l'étranger et affaires consulaires, vous vous fondez sur la soulte constatée lors de la clôture des comptes pour l'année 2014 pour réévaluer le montant des bourses scolaires. Pourquoi ne pas vous fonder sur la clôture des comptes pour l'année 2015 ? Et puis les commissions locales compétentes pour ces bourses, lorsqu'elles se sont réunies à la fin du mois de mars ou au début du mois d'avril, se sont fondées sur la ligne budgétaire votée au mois de décembre. Quid de la prochaine rentrée, avec les familles qui inscriront leurs enfants durant l'été dans les établissements français à l'étranger ?
Quant aux annulations visant le programme 105 Action de la France en Europe et dans le monde, elles impliquent une réduction drastique des seules dépenses de fonctionnement au cours du second semestre. Les ambassadeurs nommés ces jours-ci, qui prendront leur poste au mois de septembre, ne rencontreront-ils pas quelques difficultés ?