Non, les géographes du genre sont extrêmement dispersés. Nous nous retrouvons lors de colloques bisannuels consacrés aux questions de genre et de géographie. Sur Bordeaux, un atelier consacré au genre réunit des universitaires issus des sciences politiques, du droit, de littérature. Mais ce n'est pas un laboratoire, c'est un atelier qui va essayer de s'installer dans la maison des sciences de l'homme de l'université d'Aquitaine.
Les laboratoires sont disciplinaires. En France, il y en a un à Paris et un autre à Lyon. Dans les autres villes, les chercheurs sont dispersés. Les questions de genre sont marginales quand il s'agit de géographie, d'histoire ou de droit. Nous sommes des ovnis dans le monde universitaire.