Merci, madame la ministre, pour cet état des lieux.
Je tiens ici à saluer l'action qu'a menée, deux ans avant que vous ne preniez vos fonctions, Mme Dominique Bertinotti en tant que ministre déléguée à la famille.
Dans le rééquilibrage de la branche famille, vous avez souligné la part qu'a jouée la modulation des allocations familiales. Soulignons ce que cette disposition, qui a beaucoup fait parler d'elle, doit au travail de Marie-Françoise Clergeau et Martine Pinville. C'était une mesure de justice et l'on ne peut pas dire qu'elle a remis en cause le caractère universel des allocations familiales car celui-ci n'a jamais existé : les couples n'ayant qu'un enfant les financent sans les percevoir. J'espère qu'en cas de retour à meilleure fortune, les pouvoirs publics s'intéresseront à ces familles car soixante euros chaque mois, c'est une somme toujours bienvenue pour certaines d'entre elles.
Je donne maintenant la parole aux représentants des groupes.