En tant qu'élu de la Nation, je conçois mal comment je serais à même de me prononcer sur la réhabilitation générale et collective, sans plus de discernement. Demander pardon aux familles, mais aussi au pays tout entier, ne me paraît pas non plus relever des prérogatives de l'élu du peuple : j'ignore qui peut pardonner, mais je ne vois pas comment je pourrais de la sorte transformer le mandat qui m'a été confié par mes électeurs.
Concernant la mention « mort pour la France » inscrite sur les monuments aux morts, je partage le point de vue de Michel Voisin. Pour toutes ces raisons, je considère qu'il faut rester très prudent, et je ne voterai pas cette proposition de loi.