Intervention de Jean-Yves Leconte

Réunion du 17 mai 2016 à 18h00
Commission des affaires européennes

Jean-Yves Leconte :

Si une sortie de l'Union européenne peut s'effectuer sans dommage, nous ne sommes qu'au début de l'histoire… Depuis les États-Unis ou l'Asie, les faiblesses de l'Union européenne sont invisibles et l'envie du Royaume-Uni de se retirer incompréhensible. Son départ pourrait affaiblir l'ensemble de la construction, et donc l'euro. Il faut trouver une réponse crédible pour défendre l'euro et sa pérennité.

Même dans sa situation actuelle, la Grèce est très réservée sur sa capacité à accepter des gardes-frontières, car ils représentent une atteinte à sa souveraineté. Nous devons être capables d'assumer nos politiques communes et de les accroître, sans quoi les partisans du retour en arrière gagneront. Depuis dix ans, les capitaines de vaisseau jouent aux agents de maintenance. La seule solution est le courage d'expliquer que la vraie souveraineté se partage jusqu'au bout, car seul, on ne peut rien.

Les politiques ne doivent plus être définies avant le contrôle démocratique, mais celui-ci doit être un prérequis – le contraire signifie que l'on ne croit pas à la démocratie. En outre, la multiplication des coopérations renforcées perd les citoyens et annihile la démocratie. La coopération renforcée doit être basée sur la zone euro et limitée.

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