Effectivement, Monsieur André Chassaigne, je vous ai dit hier soir les inquiétudes que j'ai exprimées tout à l'heure lors de mon intervention. Elles concernent le fait que lorsqu'on veut mettre en place cette interdiction de vente à perte il faut avoir prévu le cas où, précisément, les acheteurs proposent un prix et ne se mettent pas d'accord avec le vendeur. La loi interdirait à des agriculteurs de vendre à ce prix parce que ce serait une vente à perte. Cela entraînerait une mévente totale alors qu'il n'y a aucune mesure de retrait qui est mise en place. On sait aussi la perversité à laquelle ont pu aboutir les mesures de retrait quand il n'y a pas de réelle maîtrise. Je rappelle qu'en viticulture, il y a une vingtaine d'années, un certain nombre de viticulteurs produisaient pour le retrait. C'est vrai que c'est extrêmement compliqué et qu'il faut être très prudent avec ces mesures.