Madame la ministre, je voudrais vous faire part du plaisir que j'ai à voir la COP22 présidée par une représentante du continent africain. Au Bourget, j'ai été frappé par la modestie des pavillons africains au regard de l'importance qu'aura ce continent lors de la COP22.
Je ne suis pas convaincu que l'ensemble des continents doivent être soumis aux mêmes règles et aux mêmes contraintes en matière de lutte pour le climat : envisagez-vous de les différencier ?
La peur étant un puissant aiguillon, je suis relativement optimiste sur le fait que nous allons agir, mais il faudra agir vite, et lorsque l'on agit vite, ce sont les organisations en place, les plus puissantes, qui ont tendance à prendre le pouvoir – j'entends le pouvoir scientifique, technologique, et donc politique. Comment entendez-vous lutter contre cette tendance, qui risquerait d'accroître encore la dépendance des pays les plus vulnérables au changement climatique et d'aboutir à une forme de néo-colonisation ?