Monsieur le secrétaire général adjoint, j'aurai trois questions rapides.
La première porte sur les dons et a été évoquée il y a un instant. Au lendemain de la conférence d'Addis-Abeba, du discours de New-York devant les Nations unies sur le programme de développement durable à l'horizon 2030, et après l'accord de Paris dans le cadre de la COP 21, comment, concrètement, la France va-t-elle tenir son engagement de consacrer 0,7 % de son revenu national brut (RNB) à l'aide publique au développement ? Et surtout, selon quel échéancier ? L'engagement du Président de la République a été très clair. Mais pouvez-vous nous préciser les étapes que vous envisageriez, dans le cadre du travail porté par l'AFD ?
Vous avez également évoqué, je crois, l'augmentation de la part des dons de plus de 400 millions. Sur quels axes portera cet effort particulier ?
Ma deuxième question porte sur le travail en partenariat avec les parlementaires. La loi Canfin, première loi de la Ve République sur la politique de développement et de solidarité, avait envisagé que tous les deux ans, un rapport leur serait communiqué sur l'action portée par l'AFD. Ce rapport n'est qu'informatif. Pourrait-on envisager une autre méthode de travail permettant aux parlementaires d'être associés, peut-être en amont, à la définition des orientations stratégiques de l'Agence ?
Ma troisième question porte sur la valorisation de l'action de l'AFD. Trop peu de nos concitoyens connaissent précisément l'action de cette agence et ses différents ministères de tutelle. Il y a, selon moi, un effort considérable à faire en matière de communication. Peut-être faudrait-il davantage associer ceux de nos concitoyens qui souhaitent participer à cette politique ? Envisagez-vous de communiquer davantage avec le grand public et avec nos concitoyens sur ces enjeux essentiels, et comment ?