Notre collègue vient de parler d'approche globale, et vous avez dit, monsieur le secrétaire général, que l'AFD devait être un lieu de cohérence.
On comprend que ce soit difficile à réaliser, entre les orientations de la politique de l'AFD, les priorités des États, notamment de nos collègues de l'Union européenne, sans oublier les nouveaux partenariats. Vous avez parlé de la Chine. Je citerai aussi le Japon qui, du point de vue institutionnel, ne peut pas intervenir dans la lutte contre le terrorisme, mais qui est prêt sur le terrain. On l'a notamment rencontré sur l'Afrique subsaharienne.
Comment assurer cette cohérence, avec nos partenaires, les ONG, le monde économique, les collectivités locales, etc. ? Il est vrai que sur le terrain, le travail transversal est très compliqué.
Nous voulons également insister sur le fait que l'on ne peut pas développer un État de droit, on le voit sur l'Afrique sub-saharienne, sans impliquer les acteurs locaux légitimement élus. Et nous estimons que jusqu'à présent, cela n'a pas été fait.